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Le terme comptable du mois : L’amortissement

Mars 2025 / Temps de lecture estimé : 2 minute(s)

L’amortissement est un terme comptable qui définit la perte de valeur d’un bien immobilisé de l’entreprise, du fait de l’usure du temps ou de l’obsolescence. Cette perte de valeur est estimée pour chaque exercice jusqu’à la fin de la durée d’usage du bien. Vous souhaitez plus de précisions ? Voyons plus en détail ce que ce terme recouvre. 

La définition de l’amortissement

Pour une entreprise, l’amortissement représente la perte de valeur d’un bien immobilisé (c’est-à-dire qui appartient à l’entreprise) du fait de l’usure du temps ou de l’obsolescence. On parle de dotation aux amortissements pour définir la somme que représente cette dépréciation, évaluée pour chaque exercice selon une méthode de calcul définie.

Il convient de distinguer : 

L’amortissement comptable

L’amortissement comptable concerne la perte de valeur d’un bien immobilisé. Il doit respecter plusieurs critères :

  • Avoir une durée d’usage supérieure à un an (la durée d’usage est définie par le Plan Comptable Général selon la nature du bien amorti) ; 
  • Avoir une valeur supérieure ou égale à 500 euros HT. 

 

L’amortissement comptable permet de répartir la perte de valeur d’un bien pour chaque exercice, tout le long de la durée d’usage du bien.

L’amortissement fiscal

L’amortissement fiscal permet de réduire les impôts de l’entreprise en prenant en compte la dépréciation de certains de ses biens. Ainsi, la dotation aux amortissements est déductible du résultat imposable et vient baisser le montant de l’impôt à payer. 

Quelle est la durée d’usage des biens amortissables ?

La durée d’usage de chaque bien est définie dans le Plan Comptable Général (PCG). Elle varie selon la nature du bien amorti. Par exemple : 

  • Les constructions sont amortissables entre 20 et 50 ans selon les constructions ; 
  • Les matériels de bureau sont amortissables entre 5 à 10 ans (ordinateur, mobilier...) ; 
  • Les matériels informatiques sont amortissables sur 3 ans ; 
  • Les immobilisations incorporelles (frais de recherche, brevet et licences…) sont amortissables sur 5 ans. 

 

Quels sont les biens non amortissables ?

Les biens qui ne sont pas concernés par l’amortissement sont les suivants :

  • Le droit au bail ; 
  • Les terrains ; 
  • Les immobilisations en cours ; 
  • Les immobilisations financières ; 
  • Les investissements qui n’entrent pas dans les critères d’un bien immobilisé, notamment le petit matériel et mobilier inférieur à 500 euros HT. 

 

Comment calculer l’amortissement d’un bien ? 

Il existe plusieurs méthodes de calcul autorisées en comptabilité. Les principales sont l’amortissement linéaire, l’amortissement dégressif et l’amortissement variable. 

Concentrons-nous sur l’amortissement linéaire, qui consiste à répartir de manière égale la valeur d’un bien sur sa durée de vie. 

On calcule le taux d’amortissement avec la formule suivante : 

Base amortissable x taux d’amortissement linéaire = annuité d’amortissement

La base amortissable correspond à la valeur brute du bien. Le taux d’amortissement, toujours exprimé en pourcentage, correspond quant à lui à la formule : 100/durée d’utilisation.

Exemple

Un ordinateur a été acheté le 15 avril de l’année N pour 1 200 € HT. L’entreprise clôture son exercice comptable au 31 décembre de chaque année. Le bien fait l’objet d’un amortissement sur 3 années, soit un taux d’amortissement de 33,33 %. 

  • Montant de l’amortissement de la 1ère année : 1 200 € * 33,33 % * 255 j / 360 j = 283 €
  • Montant de l’amortissement de la 2ème année : 1 200 € * 33,33 % * 360 j / 360 j = 400 € (année complète)
  • Montant de l’amortissement de la 3ème année : 1 200 € * 33,33 % * 360 j / 360 j = 400 € (année complète). 

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